VALLOT 2011 : Réponses cérébrales à un séjour de 7 jours sur le Mont-Blanc

Introduction

Les réponses physiologiques à l’altitude classiquement considérées concernent les systèmes respiratoire et cardiovasculaires. Le cerveau est cependant particulièrement dépendant d’un apport suffisant en oxygène et constitue bien sûr un organe vital. Les réponses cérébrales et la tolérance du cerveau à l’environnement hypoxique d’altitude sont ainsi d’un intérêt majeur.

Enjeux

Étudier les effets physiologiques et plus particulièrement sur le cerveau de plusieurs jours d’exposition en haute altitude chez des habitants de plaine non-acclimatés.

Montagnes

Points clés

L’observatoire de recherche le plus haut de France

12 sujets volontaires

7 jours à 4300 m d’altitude

10 chercheurs

1 tonne de matériel scientifique

Projet

12 hommes volontaires ont passé 7 jours à l’Observatoire Vallot, à 4300 m d’altitude sur l’arrête finale d’accès au Mont-Blanc. Accompagnés d’une dizaine de scientifiques, ils ont effectué chaque jour des batteries de tests neuromusculaires, cardiovasculaires et respiratoires ainsi que des évaluations à l’exercice et du sommeil. Leur cerveau a également été étudié par IRM en laboratoire à Grenoble avant et immédiatement à la redescente de l’Observatoire Vallot.

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Résultats

Résultats

Ce projet a démontré la sensibilité globale du cerveau à l’hypoxie d’altitude, probablement un des organes les plus vulnérables face au manque d’oxygène. Les résultats ont montré que plusieurs jours d’exposition en haute altitude modifient la structure du cerveau, la circulation sanguine cérébrale, les réponses neuromusculaires et la fatigue à l’effort, le contrôle ventilatoire (y compris durant le sommeil) et les fonctions cognitives.

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